Patrimoine architectural, les gares parisiennes accueillent des millions de passagers. Mais quelles sont ces gares et quelles villes desservent-elles ?
A Paris, leurs imposantes silhouettes en font des points de repères pour les touristes au même titre que l’Arc de Triomphe et la Tour Eiffel. Caractéristiques des mutations de la capitale, les gares parisiennes sont venues au monde avec le développement du chemin de fer en France au XIXème siècle. La première d’entre elle est Saint-Lazare, construite en 1837, les quatre autres gares sortent de terre dans les dix années qui suivent. En raison de la forte demande, ces gares seront toutes rénovées comme la Gare du Nord, une sera détruite puis reconstruite, la gare Montparnasse. Zoom sur les cinq gares parisiennes.
Dans le système jacobin centralisé français, tous les transports sont reliés à la capitale et l’Ile-de-France, le coeur de l’activité du pays. Le train n’échappe pas à cette règle. Pour réaliser un voyage nord-sud ou est-ouest, une correspondance à Paris est inévitable
Capture d’écran: Voyage Lille-Marseille
Ce qui donne parfois des trajets lunaires comme entre Reims et Troyes, deux villes distantes l’une de l’autre de 130 kilomètres. N’ayant aucune ligne, les Rémois doivent prendre le train en direction de Paris gare de l’Est, ce qui prend 50 minutes. Une fois sur place, un autre train les emmène à Troyes en 1H45. Résultat: presque trois heures de train pour un trajet qui prend 1H30 en voiture.
Pour endiguer ce phénomène la SNCF a lancé des TGV inter-région entre Strasbourg et Bordeaux en passant par des gare de banlieues parisiennes. Certaines de ces lignes évitent tout simplement la région parisienne comme la ligne Luxembourg-Marseille-Montpellier lancée en 2020.
Encore peu fréquentées, ces lignes peuvent- elles s’avérer la solution pour éviter les longues correspondances dans les gares surchargées de Paris ?
François Lelièvre