Le patron de Tesla et de SpaceX envisage, avec son entreprise Neuralink, l’implantation de puces dans le cerveau humain dès cette année.
Rien ne semble l’arrêter. Après Tesla et ses voitures autonomes, SpaceX et le désir d’envoyer les hommes sur mars, Elon Musk veut désormais avec sa nouvelle startup Neuralink, implanter des puces microscopiques dans le cerveau humain. L’idée ? Contrôler des appareils numériques depuis la pensée. En implantant des électrodes dans la région du cerveau, ceux-ci contrôleront ainsi les mouvements avant de se connecter à un réseau plus large. Le système traitera, stimulera et transmettra par la suite les signaux neuronaux pour contrôler les mouvements.
Pour l’heure destiné à un usage médical, le processus est dans un premier temps imaginé pour les personnes atteintes d’handicaps physiques. L’objectif est de leur offrir la possibilité de piloter un ordinateur par la pensée et donc récupérer leur capacité de mouvement.
Des premiers essais repoussés
Après de longues années de tests sur les singes, avérés encourageants — dans une vidéo postée par Elon Musk, l’un d’entre eux est d’ailleurs en train de jouer au jeu vidéo Pong, par sa simple pensée — le processus initialement prévu en 2020, puis repoussé en 2021, devrait être testé sur des cerveaux humains dès cette année. Mais pour l’instant tout reste entre les mains de Food and Drugs Administration, une administration américaine qui délivre des mandats pour autoriser la commercialisation de médicaments.
Un projet avec de grandes ambitions qui inquiète tout de même de nombreuses institutions scientifiques et éthiques. Alors réalité ou scénario de film de science-fiction ? Une chose est sure, c’est que la fusion machine/humain est en marche !
Par Diane Guédon