Les stations de ski ne sont pas les vacances les plus écolos. En choisissant bien son mode de transport, il est possible de combiner plaisir et écologie.
Si certaines stations de ski sont vertueuses, les sports d’hiver ont un impact conséquent sur la montagne. Il est toutefois possible, pour les touristes les plus soucieux de l’environnement, de réduire leur empreinte carbone. Transports doux et activités respectueuses de l’écosystème, mis à mal pendant les vacances d’hiver, miser sur l’écologie devient un véritable atout pour les stations.
Le ski dit « vert »
Privilégiée par les familles, la voiture reste le transport par excellence pour se rendre sur les bases de sport d’hiver. Pourtant son usage représente jusqu’à 80% du bilan carbone en montagne. À moins d’opter pour le co-voiturage, le train est donc la solution la plus écologique. La station des Arcs dans les Alpes est la seule à proposer une alternative 100% ferroviaire, avec une liaison gratuite en funiculaire depuis la gare de Bourg-Saint-Maurice. Côté activités, les vacances d’hiver écolo permettent un retour à la simplicité, avec la mise en avant des balades en forêt et des animations pour enfants basées sur la découverte de la nature.
Trop de labels, tue le label ?
Si les intentions sont louables, on peut vite se perdre entre tous les labels et autres classements mis en avant. Parmi les 350 stations réparties sur les 6 massifs de la métropole, sept d’entre elles ont obtenu le label Flocon vert, basé sur 21 critères en faveur de l’environnement. Tri des déchets, aménagements pour circuler sans moteur à énergie fossile ou lutte contre la pollution lumineuse, à chaque station ses priorités. Quand certaines produisent leur électricité ou limitent leur utilisation de neige artificielle comme Serre-Chevalier et la base des Saisies, d’autres proposent des magasins écoresponsables et mettent en avant des produits bios locaux, comme L’Alpes-d’Huez.
Laureline Chatriot
